Le plus petit cinéma du monde. Il accueille sept personnes pour y voir des courts métrages d’animation d’auteur. Une sélection de propositions du monde entier, de celles que l’on n’a pas l’occasion de voir dans les circuits commerciaux. La Puck propose une expérience audiovisuelle unique : regarder des films spéciaux dans une atmosphère spéciale, remplie de personnages d’univers oniriques crées per l’illustrateur Carles Porta.

Une collection de jeux en bois conçue par la compagnie Tombs Creatius. Ces installations s’entourant aussi des mondes inventés par Carles Porta, accompagnent la Puck et testent l’ingéniosité des personnes de tous les âges ouvertes â jouer et à éprouver. Colors de Monstre prend la rue comme un lieu pour y vivre des expériences collectives uniques.

La C.O.S.A. (Centro organisé de son ambulant) de Chico-Trópico est un studio d’enregistrement et d’expérimentation sonore portable, un système de son en mouvement. C’est une caravane aménagée comme un studio audio qui sert à la fois à enregistrer des groupes, des solistes, des poètes, des chorales, des amateur.e.s de musique et à développer des ateliers et des sessions innovantes liées à l’univers sonore. Le but est de « sortir » la culture dans la rue, créer des espaces innovants de partage culturel et de vie de quartier, étudier les implications de l’art sonore et de l’activisme et rendre visible la culture collective.

Dans cet atelier les familles s’emploieront à l’édition à partir de techniques d’impression analogiques récupérées de pratiques pédagogiques du mouvement de l’école active. Il sera proposé un laboratoire d’impression où les plus jeunes et les moins jeunes pourront réaliser des expériences aussi bien avec la plaque de gélatine qu’avec l’impression typographique moyennant le prototype crée par le collectif Catxirulo Lab.

Ces deux techniques récupérées de pratiques pédagogiques qui proposaient l’autoédition comme un moyen employé visant l’autonomisation et l’apprentissage conscient, nous aident aussi aujourd’hui à réfléchir sur la vitesse à laquelle se produisent et sont consommés les messages.

DULALA propose deux activités à partir de 11h : d’une part, la mise en scène des kamishibaïs plurilingues « Mais où est passée la couronne de Nya Nya ?» (Créé par les enfants du centre de loisirs Romain Rolland de Montreuil et adapté par Slim Dicks) et « La petite souris qui cherchait un mari ».

Kamishibaï signifie littéralement : « théâtre de papier » en japonais. C’est une sorte de théatre itinérant d’origine nippone dont les conteurs de rue se servaient pour raconter leurs histoires aux enfants, glissant des planches illustrées dans un castelet en bois : le butaï. Chaque planche met en scène un épisode de l’histoire, sur le côté recto on retrouve l’image et sur le côté verso un texte court et simple. Le kamishibaïs plurilingue est à la fois un moyen envoûtant et ludique pour raconter des histoires ainsi qu’un puissant outil pédagogique pour favoriser l’apprentissage de la lecture, de l’écriture, de l’expression orale et artistique.

D’autre part, à partir de 12 h, DULALA propose une partie collective du Jeu de 7 Familles & 7 Langues. Dans ce jeu 7 familles parlent 7 langues différentes : l’anglais, le bambara, le breton, le créole, l’espagnol, le français et le vietnamien ! Pour obtenir une famille complète, il faudra donc apprendre le nom de tous les personnages dans chacune de ces langues… Un beau défi pour découvrir la diversité linguistique et culturelle qui nous entoure !

—Avec Poulette Sabrina, conteuse et animateur de atelier.

Une initiation ludique à la lecture de l'image ! Conçu par Les Rencontres d’Arles dans le cadre d’une expérimentation, ce jeu d’équipe propose de se questionner sur l’origine des photographies, leur polysémie, leurs usages. Mettre ensemble des mots sur des photos permet de sortir du simple « j’aime / je n’aime pas » pour tendre vers une autonomie du regard, aiguiser son œil de citoyen, de consommateur d’image, se forger un point de vue personnel et le partager avec d’autres.

—Avec Géraldine Guyon, photographe et éducateur artistique.

Nous ferons une partie de Commonspoly,* un jeu de table sous licence libre qui permet de réfléchir de manière ludique sur les possibilités et les limites des biens communs en tant que facteur crucial pour envisager des changements dans nos sociétés. En outre, ce jeu est idéal pour introduire les théories concernant les biens communs depuis une perspective pédagogique et ludique. 

* Commonspoly fut lancé par un groupe de travail lors du 17ème festival ZEMOS98. Il s’agit d’un collectif qui s’investit dans la médiation et la transformation sociale.

Une édition rapide à partir du recyclage, de l’appropriation et de la résignification de quelques exemplaires du fond de La Fanzinoteca.

Nous disposerons une table avec des outils, des matériaux de base pour le dessin (ciseaux, feutres, colle et papier) et une photocopieuse que nous ferons marcher jusqu’à l’exténuation. Il s’agira d’improviser en un délai court une publication qui se façonnera progressivement par les petits apports de toutes les personnes qui voudront y participer, sans nul besoin d’expérience ni de savoirs préalables. Une action collective qui constituera un grand petit fanzine qui sera distribuée en fin de séance.